Le président tunisien, Kais Saied, a exprimé, jeudi, son rejet des "diktats" de parties étrangères, notamment, les conditions imposées par le Fonds Monétaire International (FMI) pour obtenir un prêt de 1,9 milliard de dollars.
Dans un discours prononcé à Monastir (centre-est), à l'occasion de la commémoration du 23e anniversaire du décès du leader Habib Bourguiba, le président tunisien a souligné que le pays n'"acceptera, en aucun cas, des diktats de l'étranger", en référence aux réformes exigées par les bailleurs de fonds pour accéder aux financements."Il faut trouver d'autres idées car la paix sociale n'est pas un jeu ou quelque chose qui peut être pris à la légère", a-t-il fait valoir.