Les banques marocaines voient leur solidité financière se renforcer, portée par une évolution notable du cadre réglementaire national vers une convergence avec les standards internationaux. C’est ce que révèle Fitch Ratings dans une récente analyse, tout en soulignant que cette amélioration, bien que significative, ne suffira pas à elle seule à justifier une revalorisation de la notation intrinsèque des établissements.
Bank Al-Maghrib poursuit l’introduction progressive du processus d’évaluation et de contrôle prudentiel (SREP), avec une mise en œuvre complète attendue d’ici 2027. Ce mécanisme constitue une avancée importante en matière de capitalisation et de gouvernance du risque au sein du système bancaire. L’instauration de coussins de fonds propres supplémentaires pour les trois banques d’importance systémique nationale (Attijariwafa bank, Bank of Africa et Groupe Banque Centrale Populaire) permet de relever leur ratio minimal de fonds propres de catégorie 1 à 11%, contre 9% auparavant. Cette évolution aligne davantage le dispositif marocain sur les normes internationales et améliore la résilience du secteur face aux chocs.