Zakia Driouch, secrétaire d’État chargée de la pêche maritime, a réaffirmé l’importance de lutter contre les pratiques de spéculation qui provoquent une hausse du prix de la sardine durant la période de repos biologique. Elle a insisté sur la nécessité d’un engagement collectif pour protéger les consommateurs contre ces dérives, soulignant que cette question reste une priorité essentielle.
Dans une communication écrite, Zakia Driouch a expliqué que les prix de la sardine sur les marchés de gros, comme ceux des autres produits, sont régis par la loi de l’offre et de la demande. Ces prix sont influencés par plusieurs facteurs, notamment les coûts de production qui impactent les activités des navires de pêche. Elle a précisé que le prix de la sardine « ne devrait pas dépasser entre 17 et 20 dirhams maximum pendant cette période de repos biologique, qui réduit directement l’offre disponible ». Elle a ajouté que « le prix d’une caisse de sardines dans les marchés de gros ne dépasse pas 400 dirhams, soit environ 17 dirhams par kilogramme ».