Des employés de la commune d’Oujda, impliqués dans l’affaire médiatisée connue sous le nom d’« Escobar du Sahara », ont tenté de rejeter les accusations de falsification de deux procurations attribuées à l’ex-épouse d’Abdenbi Bioui, ancien président de la région de l’Oriental.
Lors de l’audience tenue jeudi après-midi à la Cour d’appel de Casablanca, les trois accusés — parmi lesquels deux sont en détention préventive — ont nié tout lien avec la falsification des documents incriminés. Pourtant, un rapport d’expertise graphologique a confirmé que les documents en question sont bel et bien falsifiés.
Durant cette audience, l’agent responsable de la légalisation des signatures à la commune d’Oujda a été confronté aux accusations formulées par l’ex-épouse d’Abdenbi Bioui. Celle-ci l’accuse d’avoir falsifié une procuration qu’elle n’aurait jamais émise en faveur de son ex-mari.