Les sociétés espagnoles lourdement impactées par les sanctions décrétées par l’Algérie en riposte au soutien de Pedro Sanchez au plan marocain au Sahara, se sont constituées dans un cadre associatif, rapporte ce lundi un média ibérique. Sous la bannière de l’«Association des Entreprises Crise avec l’Algérie», elles entendent défendent leurs intérêts en réclamant au gouvernement espagnol des dommages pour la fermeture, depuis juin 2022, du marché algérien devant leurs exportations. Elles estiment leurs pertes à 300 millions euros.
La création de l’association a fait l’objet, en février, de discussions entre les petites sociétés, victimes de la décision des autorités algériennes de les priver de vendre leurs produits en Algérie. Suite à ce premier pas, l’exécutif Sanchez a engagé des contacts directs avec la Commission européenne pour lancer un plan d'aide aux entreprises pénalisées par la décision, prise le 9 juin par Alger, de suspendre toute démarche de domiciliation bancaire pour l'import ou l'export vers et depuis l'Espagne. Depuis le début de la crise, le gouvernement espagnol a signalé à l’Union européenne plus de 150 cas de blocages menés par les autorités algériennes contre des sociétés espagnoles exportatrices de produits vers le marché algérien, rapportent des médias ibériques.
