Pour certains, une bouée de sauvetage, pour d’autres, une tourmente infinie. L’aide sociale directe au profit de certaines familles bénéficiaires ne cesse de créer le débat. En ce sens, le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, a précisé que les opérations de vérification des conditions d’éligibilité sont effectuées de manière mensuelle, en coordination avec plusieurs administrations, établissements publics et instances gestionnaires du programme.
Quand l’aide censée soulager devient le miroir des souffrances. Conscient de ces “failles”, Lekjaa a souligné que les critères d’évaluation et de notation des ménages (l’indice socio-économique) sont fondés sur des paramètres objectifs, établis selon des normes rigoureuses et impersonnelles, à l’abri de toute subjectivité ou intervention partisane.
Dans une réponse écrite à une question parlementaire posée par le président du groupe Haraki, Driss Sentissi, le ministre a révélé que l’Agence nationale des registres, dans le cadre de ses missions de contrôle régulier, a rejeté un total de 46.691 demandes au cours du mois de janvier 2025. Parmi ces dossiers refusés, 69 % concernent l’aide forfaitaire directe et 30 % sont relatifs aux prestations liées à la protection contre les risques liés à l’enfance.