Dans un contexte marqué par le débat sur la révision des lois électorales en prévision des prochaines échéances, le Centre Al-Mouachir pour les études et recherches a soumis au ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, un rapport exposant sa vision réformatrice globale. Celle-ci vise à « rendre le cadre juridique des élections plus adapté aux besoins de la réalité nationale et aux impératifs de l’évolution démocratique ».
Dans ce rapport, le Centre recommande l’instauration de conditions académiques minimales : l’obtention du baccalauréat comme exigence pour se porter candidat aux élections législatives et aux conseils régionaux, et le certificat d’études primaires pour briguer un siège dans les conseils préfectoraux et provinciaux. Le document propose également l’instauration d’un quota interne obligeant les partis à réserver au moins 20 % de leurs têtes de liste parlementaires à des jeunes de moins de 35 ans, titulaires d’un master ou d’un diplôme équivalent.