L’Union marocaine du travail a vivement contesté les accusations de «trahison» du président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, concernant son retrait des débats sur le droit de grève.
Le 3 février, le groupe parlementaire de l’UMT issu de la Chambre des conseillers s’est retiré des débats lors du vote final du projet de loi sur le droit de grève car il l’«entrave» et le «criminalise». Rachid Talbi Alami, président de la Chambre des représentants, a assimilé ce retrait «à une traitrise à la souveraineté nationale, car les élus ont un mandat constitutionnel à exercer», a-t-il déclaré.