Brahim Ghali appelle à «une guerre totale» contre le Maroc

Brahim Ghali appelle à «une guerre totale» contre le Maroc

Le chef du Polisario, Brahim Ghali a déclaré, lundi 14 août à Boumerdès en Algérie qu’il continuera la guerre contre le Maroc « quel que soit le temps qu’elle doit durer », indiquent les médias. 

Brahim Ghali a décidé d’avancer d’une journée la clôture de « l’université d’été » des dirigeants du Polisario à Boumerdès, initialement prévue le 15 août pour tenter d’occulter la célébration de la journée historique du 14 août au Maroc. Le chef du Polisario a appelé lors de son discours à intensifier la guerre contre le Maroc, « quels que soient la durée que prendra cette guerre et le prix qu’elle coûtera à l’Algérie ».

Le régime algérien, qui a écrit l’intégralité de ce discours et choisi la date de sa pronociation momentum, n’a envoyé aucun officiel pour assister à cette séance de clôture présidée par Brahim Ghali dans un amphithéâtre de la Faculté des sciences politiques de Boudouaou, à Boumerdès. Seuls étaient présents les pantins des généraux algériens, à l’image d’Abdelkader Bengrina, chef du parti « El Bina », estampillé islamiste, et Abou El Fadl Baadji, secrétaire général du moribond Front de libération nationale (FLN).

Tous les médias publics algériens ont repris le discours de guerre contre le Maroc prononcé par le chef du Polisario. « Brahim Ghali torpille le Maroc », s’enflamme L’expression, un quotidien attitré du pouvoir algérien, en référence peut-être à la guerre maritime dont on ne sait comment le Polisario pourrait la mener à partir du désert rocailleux des environs de Tindouf. Le week-end dernier, deux communiqués successifs du Polisario ont aussi fait état « d’attaques » (imaginaires bien sûr) contre des localités marocaines et annoncé le début d’une guerre totale, par air, mer et terre contre le territoire marocain.

Outre, des pays et des organisations internationales n’ont pas échappé à la vindicte du chef du Polisario dans son discours de Boumerdès. Une violente diatribe a d’abord visé le chef du gouvernement espagnol sortant, Pedro Sanchez, que Brahim Ghali appelle vainement, depuis une année et demie, à revenir sur sa décision de soutenir le plan marocain d’autonomie au Sahara.

 

cndp

Déclaration N° : D-NL-189/2020

Dossier presse : 2022/02

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