Volkswagen accusé de pratiques « esclavagistes » durant la dictature au Brésil

Volkswagen accusé de pratiques « esclavagistes » durant la dictature au Brésil

Des médias allemands mettent en avant de nouvelles accusations de recours à de la « traite d'êtres humains » et des faits de complicité de « violations systématiques des droits de l'Homme » au Brésil entre 1964 et 1985. Le constructeur auto allemand a déjà été mis en cause pour ses rapports avec la dictature.

Ce n'est pas la première fois que Volkswagen a maille à partir avec la justice brésilienne pour l'époque de la dictature. Selon plusieurs médias allemands, le constructeur auto va devoir de nouveau s'expliquer. La chaîne de télévision publique ARD et le quotidien « Süddeutsche Zeitung » affirment qu'il est accusé de pratiques « esclavagistes » entre 1974 et 1986 et est convoqué à ce sujet le 14 juin devant un tribunal des prud'hommes à Brasilia, à la suite d'une notification qui lui a été envoyée par la justice locale le 19 mai.

Interrogé par l'AFP, un porte-parole de Volkswagen a assuré que l'entreprise prenait « très au sérieux » cette affaire ainsi que les « éventuels incidents » qui se seraient produits « et sur lesquels se basent les investigations des autorités judiciaires brésiliennes ». Le groupe n'a toutefois pas souhaité à ce stade en dire plus « en raison d'une possible procédure judiciaire ».

cndp

Déclaration N° : D-NL-189/2020

Dossier presse : 2022/02

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