La Cour d’Alger a condamné, ce 11 mai, l’ex-ministre algérien de la Justice Tayeb Louh à deux ans de prison ferme pour “abus de fonction, trafic d’influence et entrave au bon fonctionnement de la justice”.
Le juge près la cour qui a traité, en appel, le dossier de l’ancien ministre en détention depuis 2019, a réduit ainsi sa peine initiale qui était de trois ans de prison. Il a également levé le gel sur la villa familiale du ministre. Cependant, Tayeb Louh ne quitte pas la prison en raison de son inculpation dans une autre affaire, liée à l’annulation en 2013 du mandat d’arrêt international lancé à l’époque contre l’ex-ministre de l’Énergie, Chakib Khelil, qui s’est réfugié aux États-Unis, apprend-on de l’agence de presse turque Anadolu.
Poursuivis dans la même affaire, l’homme d’affaires Tarek-Noah Kouninef a été condamné, quant à lui, à la même peine, alors que l’ancien inspecteur général du ministère de la Justice, Tayeb Benhachem, a écopé d’une peine de 18 mois de prison avec sursis.