Trois jours après la chute d’El-Facher, dernier bastion de l’armée soudanaise au Darfour, les témoignages et les images en provenance de cette ville de l’ouest du pays laissent craindre des massacres d’ampleur inédite.
Les Forces de soutien rapide (FSR), issues des milices Janjawid tristement célèbres, sont accusées d’avoir exécuté plus de 2.000 civils, pour la plupart des femmes, des enfants et des personnes âgées, selon les Forces conjointes alliées de l’armée.
Des vidéos authentifiées par l’AFP montrent des scènes d’exécutions sommaires, tandis que le Humanitarian Research Lab de l’Université Yale parle d’un « processus systématique et intentionnel de nettoyage ethnique » visant les communautés non arabes Fur, Zaghawa et Bartis.


