Sourde aux pressions de l’Otan, l’Espagne rechigne à porter ses dépenses de sécurité à 5% de son PIB, comme l’exige l’administration américaine. Au risque d’agacer ses partenaires de l’Alliance, qui se réuniront pour un sommet crucial les 24 et 25 juin à La Haye.
Consacrer 2% de sa richesse nationale au secteur de la défense, passe encore, mais 5%, c’est non. Voilà le message qu’a fait passer le gouvernement de gauche espagnol à ses alliés lors d’une réunion des ministres de la Défense de l’Otan début juin à Bruxelles.