Les deux jeunes femmes voilées, violentées par les forces de l’ordre en avril dernier sur le Pont de Clichy, ont été placées en garde à vue, mardi matin, pour des faits de rébellion, outrage et violence sur personne dépositaire de l’autorité publique », a appris Anadolu de source proche du dossier.
Elles étaient convoquées à 10 heures au siège de la sûreté territoriale de Nanterre (région parisienne), officiellement pour une « audition », selon le contenu de leurs convocations consultées par Anadolu, mais ont été immédiatement placées en garde à vue à leur arrivée sur place.
Selon leur avocat, Maître Nabil Boudi, qui confirme l’information d’Anadolu, deux options s’offrent désormais au pouvoir judiciaire, qui peut décider de les auditionner puis de les laisser repartir libres avec une éventuelle convocation ultérieure devant la justice, ou bien de les juger dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate.