Alors que la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) a annoncé la gratuité des transports ferroviaires pour tous les réfugiés ukrainiens, ravivant les sentiments de hiérarchisation raciste entre les réfugiés d’Ukraine et ceux du Moyen-Orient ou d’Afrique, la Fédération CGT des cheminots a demandé, lundi, confirmation que la décision s’appliquerait bien à «tous les réfugiés» indépendamment de leurs «couleur de peau, origine ou religion réelle ou supposée».
Saluant dans un communiqué la décision «conforme aux valeurs du service public et plus généralement de l’élémentaire solidarité humaine», la CGT des cheminots a cependant rappelé que «les contrôleurs, les agents de la SUGE et le personnel SNCF en gare n’accepterait pas de devoir appliquer un délit de faciès ou quelconque mesure raciale».