Le président américain Joe Biden est finalement revenu sur sa parole en graciant dimanche, à quelques semaines de son départ de la Maison Blanche, son fils Hunter, qui attendait de connaître sa peine dans des affaires de détention illégale d’arme à feu et de fraude fiscale.
« Aucune personne raisonnable qui examine les faits dans les affaires concernant Hunter ne peut aboutir à une autre conclusion que celle-ci: Hunter a été pointé du doigt uniquement parce qu’il s’agit de mon fils – et cela ne va pas », a affirmé le démocrate de 82 ans dans un communiqué, décrivant « une erreur judiciaire ».
Le dirigeant américain avait pourtant assuré à plusieurs reprises qu’il n’accorderait pas la grâce présidentielle à son fils. Encore en septembre, la Maison Blanche l’avait réaffirmé.