Depuis le 14 octobre, Windows 10 navigue sans filet. Dans les entreprises comme dans les institutions, des millions d’ordinateurs continuent de fonctionner sur un système que Microsoft ne protège plus. Un simple poste oublié peut désormais servir de porte d’entrée aux cyberattaques. Selon l’éditeur, 90 % des intrusions récentes proviennent de ce type de failles, discrètes mais capables de paralyser des infrastructures entières.
La fin du support de Windows 10 a beau être annoncée depuis des mois, beaucoup d’entreprises ont laissé passer la date du 14 octobre sans transition effective. Dans les services informatiques, la question est désormais urgente : comment protéger des machines qui ne recevront plus aucun correctif ? Microsoft prévient que ces environnements forment un véritable archipel de vulnérabilités, difficile à surveiller et presque impossible à sécuriser à long terme.



