Microsoft, Meta, Apple, Uber...: l’immense majorité de la technologie utilisée quotidiennement par les Européens est américaine. Mais face à un Donald Trump de plus en plus imprévisible, les appels se multiplient pour que le continent muscle sa souveraineté technologique.
Cette dépendance stratégique est particulièrement remise en question depuis le retour du tempétueux républicain au pouvoir et ses menaces tous azimuts sur le Groenland, les droits de douane ou l’Ukraine. Et la proximité affichée de certains patrons de la tech avec le président américain.
La crainte est que Washington ne fasse de sa domination technologique une arme dans son bras de fer avec Bruxelles si les relations transatlantiques, déjà au plus bas, venaient à se détériorer.