Dans l’édition dominicale du Financial Times, la ministre de l’économie et des finances, Nadia Fettah Alaoui, a indiqué que «le Maroc doit adapter son économie pour faire face à la menace croissante du changement climatique qui occasionne des sécheresses plus fréquentes».
Elle a relevé que pendant de nombreuses années, «nous avons parlé de la sécheresse comme d’une exception », ajoutant que « 2022 a été l’année où nous avons décidé que nous n’avions pas besoin de plans d’action pour des années spécifiques, mais d’une vision à long terme».
Mme Fettah Alaoui a affirmé que le changement climatique nécessiterait une accélération des investissements dans les usines de dessalement, les barrages et les systèmes de recyclage de l’eau.
« Nous voulons que le dessalement se fasse par le biais de partenariats public-privé », a-t-elle détaillé, notant que le coût de l’eau pour les ménages sera subventionné, tandis que l’industrie et les autres gros utilisateurs paieront un « prix correct ».