La transformation digitale requiert un investissement dans le capital humain mais aussi dans l’infrastructure numérique, avec inéluctablement une participation de l’État au financement, a indiqué, lundi à Rabat, le Wali de Bank Al-Maghrib (BAM), Abdellatif Jouahri.
S’exprimant lors d’une table ronde tenue à l’occasion du lancement, par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) Maroc et BAM, du rapport d’évaluation de l’écosystème de la finance digitale au Maroc (SDFE), M. Jouahri a souligné qu’en ces temps de durcissement des conditions de financement au niveau mondial, la mobilisation de telles ressources peut constituer un défi important à relever.
Dans un pays comme le Maroc, a-t-il dit, le digital n’est pas seulement un vecteur de compétitivité et d’efficience économiques, mais aussi, un levier pour accélérer le développement social, en particulier l’inclusion financière.