Le groupe parlementaire de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) à la Chambre des Conseillers a exprimé une vive inquiétude face à ce qu’il perçoit comme une dérive dans l’exercice du droit de grève par certains travailleurs. Selon le groupe, cette pratique viserait à « faire pression ou extorquer » les employeurs, et ce, en dépit du respect par ces derniers des droits des salariés. Tout en reconnaissant le caractère constitutionnel du droit de grève, le groupe a insisté sur l’impératif de l’exercer dans le cadre des lois en vigueur, sans mettre en péril la viabilité des entreprises qui jouent un rôle vital dans l’économie nationale et la création d’emplois.
Lors des discussions autour du projet de loi organique encadrant le droit de grève, menées jeudi au sein de la Commission de l’enseignement et des affaires sociales, Aziz Bouslikhane, conseiller parlementaire et représentant du groupe CGEM, a dénoncé certaines pratiques qu’il qualifie de préjudiciables à la liberté de travail.