A Tétouan, un professeur de lycée pour filles fait l’objet d’une plainte pour des faits de harcèlement que plusieurs élèves auraient subi. Mardi, le Collectif 490 s’est porté partie civile et a saisi le procureur général dans la ville, après qu’une première lycéenne a décidé de brise le silence par la voie de la justice.
Une plainte a été déposée auprès du procureur général à Tétouan, mardi 8 mars, de la part de l’une des lycéennes qui dit être victime parmi d’autres d’un enseignant dans son établissement. Les faits ont été révélés il y a quelques jours, après que des tracts anonymes ont été placardés dans la ville pour dénoncer les actes du concerné, sans pour autant exposer les élèves à d’éventuelles représailles. Les faits mettent en cause un enseignant de langue arabe au lycée Khadija Oum Al Mouminine. Pour l’heure, l’école n’a pas réagi officiellement aux premières révélations.