Près de 2000 Marocains de la province de Nador, qui travaillaient légalement avant la fermeture en 2020 de la frontière de la ville espagnole de Melilia, et dont les visas ont été sévèrement restreints après sa réouverture il y a quelques semaines, envisagent de demander au gouvernement espagnol une compensation de 100 millions d'euros, rapporte l'agence de presse espagnole EFE.
Le recours aux tribunaux pour réclamer cette compensation est l’une des voies envisagées par les travailleurs, qui se plaignent d’avoir rencontré de nombreux obstacles pour être réembauchés par leurs anciens employeurs espagnols en raison d’obstacles bureaucratiques et monétaires imposés, selon eux, par l’Espagne.
Avant la fermeture des postes frontaliers entre le Maroc et les enclaves de Sebta et Melilia en raison de la pandémie, ces dernières comptaient 1 847 Marocains ayant un contrat espagnol valide, mais après plus de deux ans de fermeture, il n’en reste que 80.
