La rentrée universitaire 2025/2026 s’ouvre sous un climat de confrontation. Après des semaines de dialogues jugés improductifs avec le ministère de l’Enseignement supérieur, le Syndicat national de l’enseignement supérieur (SNESup) a décidé de hausser le ton. Réuni à Rabat le 29 septembre, il a décrété une grève nationale de quarante-huit heures, les 6 et 7 octobre, afin de dénoncer l’absence de concertation et ce qu’il considère comme un passage en force du gouvernement.
Dans son communiqué, le Syndicat national de l’enseignement supérieur (SNEsup) indique avoir examiné les discussions menées avec le ministère. Le verdict est sans appel : « ces réunions n’ont rien donné de concret ». Les enseignants-chercheurs estiment que leurs attentes n’ont pas été prises en considération, que le dialogue « n’est pas sérieux » et qu’on leur oppose surtout « de la procrastination ».