L’affaire de corruption électorale impliquant cinq conseillers municipaux de la commune urbaine de Kénitra commence à révéler de nouveaux éléments. Ce complot, dirigé par l’élu du Mouvement démocratique et social en tête de liste, avait pour objectif d’empêcher l’élection à la présidence de la candidate du Rassemblement national des indépendants.
Les trois conseillères impliquées dans l’affaire ont fait ces déclarations lors de l’enquête menée par la brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), sous la direction du parquet compétent. Le principal accusé, Mohamed Talmoust, élu du Mouvement démocratique et social (MDS), a organisé et financé un « voyage contraint » au cours duquel les trois conseillères et un autre élu ont séjourné pendant douze jours dans plusieurs villes marocaines, dont Marrakech, Tafraoute, Taroudant, Essaouira, ainsi que dans une ferme située à Aït Baha, dans la région d’Agadir.