Suite au désordre constaté au niveau de la gestion des arrêts-maladies, le ministère de la Santé et de la protection sociale a mis en place une plateforme d’organisation à la disposition des administrations publiques, des collectivités territoriales et des établissements publics.
Cette mesure annoncée dans une circulaire du chef du gouvernement, sera officiellement lancée le 1er juillet 2024 en vue de sa généralisation début 2025.
Le chef du gouvernement Aziz Akhannouch a adressé une circulaire aux ministres, aux hauts commissaires et au délégué général, rappelant que « les services publics, conformément aux dispositions de la Constitution, sont organisés sur la base de la continuité tout en respectant les normes de qualité, de transparence et de responsabilité, et en faisant respecter la loi, l'impartialité, l'intégrité et l'intérêt général. Ces principes doivent être respectés par les employés des services publics dans l'exercice de leurs fonctions. »
Par le biais de cette circulaire, Aziz Akhannouch a alerté ces responsables que la mauvaise gestion des arrêts-maladies a affecté la performance des établissements publics et la gestion de leurs ressources humaines et financières. Il a ainsi précise que « pour faire face à ces dysfonctionnements, il a été décidé de mettre en place la gestion électronique des certificats pour raison de santé des fonctionnaires et de définir les procédures liées à leur gestion et les effets de leur transgression, ainsi que les droits dont jouissent leurs bénéficiaires. »
Ladite circulaire détaille les procédures à suivre par les différentes parties concernées à savoir le médecin traitant, le fonctionnaire, l'administration à travers les services de gestion des ressources humaines. Le document fait également le point sur les répercussions du non-respect des procédures de gestion des arrêts-maladies.
