Au lendemain du séisme meurtrier qui a frappé de nombreuses régions au Maroc, les citoyens marocains ont constitué un élan de solidarité et d’entraide pour venir en aide aux sinistrés et à leurs familles.
Les citoyens Marocains ont, à nouveau, administré la preuve de leur aptitude proverbiale à assumer leur destin, avec dignité, patience et sérénité, ils ont démontré qu’ils savent être au rendez-vous des grands challenges, dans l’heur et le malheur, la fortune et l’adversité.
Le samedi matin, après le choc, la solidarité se met déjà en place. Autorités locales, Forces Armées Royales, Gendarmerie Royale, Protection civile, forces de l’ordre, personnel médical, volontaires et citoyens lambda ont, à l’unisson, volé à la rescousse de leurs concitoyens frappés par la catastrophe.
Dans plusieurs villes marocaines, à l’instar de Casablanca, Rabat, Tanger, Marrakech, les grandes surfaces et les supermarchés ont été pris d’assaut pour acheter les produits alimentaires de première nécessité : du pain, de l’eau, du lait, du riz, des lentilles, des couches-bébés, des couvertures, des biscuits, ….
Médecins, pharmaciens, architectes, commerçants, hommes d’affaires, secouristes, retraités, femmes au foyer, ou simples citoyens…Dans l’urgence du moment, tout le monde répond à l’appel. A l’image de cette octogénaire venue remettre aux volontaires, deux pains de sucre, ou de cet enfant de cinq ans venus remettre toute la fortune de sa tire-lire.
De nombreuses places publiques ont été transformées, durant le week-end, en aire de rassemblement pour la collecte de vivres et de produits en tous genres, dans des scènes impressionnantes où jeunes et moins jeunes, femmes et hommes, se relaient pour charger des véhicules mis gracieusement à disposition pour la bonne cause.
Un jeune volontaire a déclaré en décrivant la procession de dizaines de camions à destination de Marrakech « le Maroc a été touché en plein cœur. C’est vers ce cœur que tout le monde converge aujourd’hui ».
Tout le monde le sait. Le Maroc est toujours sorti grandi des épreuves, tout au long de son histoire, du séisme d’Agadir (29 février 1960) à la gestion de la pandémie du Covid-19, en passant par le tremblement de terre d’Al Hoceima (24 février 2004).
Pour rappel, le séisme d’Al Haouz, le plus puissant de l’histoire récente du Royaume, est terrible. Le bilan est lourd. Les pertes sont cruelles, les dégâts énormes. Mais, fort de la volonté de ses fils face à l’adversité, le Maroc a toujours su panser ses plaies et assumer dignement son propre destin.
